"Le pays comme l'entreprise ont besoin que leurs membres s'impliquent, donnent leur avis, fassent bouger les choses !"

Michel Breton

Michel Breton, membre du Mouvement Démocrate de Paris, est délégué syndical CFE-CGC au sein du grande entreprise. Il a accepté de revenir avec nous sur les raisons de son engagement syndical.
 

Quand et pourquoi t'es-tu engagé dans la vie syndicale ?

Dès ma première entreprise, jeune ingénieur, j'ai rencontré des collègues plus âgés que moi dont je partageais les idées et avec lesquels je pouvais parler politique, problèmes de société, etc. Les conversations des plus jeunes ne m'intéressaient pas.

L'un d'eux était le Délégué syndical CFE-CGC, il m'a très progressivement fait participer aux instances sociales, et dix ans plus tard j'étais le Secrétaire du CE.

Ensuite, j'ai changé d'entreprise, mais je suis rapidement "retombé dedans": Secrétaire du CHSCT (Hygiène et Sécurité), Secrétaire du CE, et finalement, ces dernières années, Délégué syndical, comme mon mentor initial.

En quoi l'engagement syndical participe de la bonne santé démocratique du pays ?

L'engagement syndical c'est comme l'engagement politique, c'est participer à la vie de l'entreprise comme on participe à la vie de la Nation, ne pas rester focalisé sur ses problèmes personnels, s'intéresser au collectif et tenter d'influer sur les décisions prises.

Quand je suis passé à l'engagement politique, dès la création du MoDem, et que j'ai été candidat aux Municipales dans le 3ème, j'ai ressenti une grande fierté de m'engager dans la vie de la cité, comme je l'avais fait dans l'entreprise.

Le pays comme l'entreprise ont besoin que leurs membres s'impliquent, donnent leur avis, fassent bouger les choses, c'est notre tradition démocratique !

Vois-tu des évolutions à l'œuvre depuis le début de ton engagement et quelles pistes pourraient être à creuser pour favoriser l'engagement des jeunes ? 

Il n'y a pas vraiment d'évolution depuis mes débuts, il a toujours été difficile d'impliquer les jeunes dans le syndicalisme, ils pensent avant tout à leur carrière et maintenant, de plus en plus, à leur vie privée.

Il faut changer l'image qu'en ont les salariés et les directions d'entreprises.

Lors de mon dernier séminaire CFE-CGC, l'un de mes collègues proposait qu'on ne parle plus de syndicats, qui sont aussi mal ressentis que les partis politiques, mais qu'on parle de communauté d'action, de groupe d'influence, etc. Réinventer un vocabulaire adapté à la jeunesse et qui n'évoque plus ces "vieilleries" auxquelles nous avons participé; peut-être une piste à explorer ? 

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