"Nous proposerons au prochain Conseil de Paris de réduire le nombre d'adjoints à la Maire."

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Pierre Casanova est conseiller de Paris (MoDem) élu dans le Ve arrondissement. Il revient dans cette tribune sur la situation financière de la Ville de Paris.

Il est fréquent, lorsqu’un membre de la majorité municipale de Madame Anne Hidalgo se voit interpellé sur les dépenses somptuaires de la Ville de Paris par les vaillants membres de votre groupe Modem au Conseil de Paris, d’entendre cette réplique :

« Vous demandez des économies mais vous ne dites pas quelles dépenses précisément il faudrait réduire ». 

Usée jusqu’à la corde, la formule socialiste est aussi vieille que la rue de Solferino, vendue par le PS pour solder ses comptes à force de déconvenues électorales et d’amoncellement des dettes. La surprise n’est pas dans la formule ni dans l’identité de ceux qui l’emploient mais dans leur maintien à la tête de la capitale du pays.

Le groupe Modem se distingue de tous les autres depuis sa naissance par un appel inlassable à la réduction des dépenses et à l’amélioration du service rendu aux Parisiens, qu’il s’agisse de transport, de voirie ou de propreté, par exemple. La dette et le déficit hors de contrôle nuisent à la qualité du service et produisent la hausse des impôts, double-peine bien connue.  

Au moment où les contribuables parisiens subissent une hausse massive de la taxe foncière, reniant une promesse de campagne de Madame Hidalgo, nous devons reconnaître que nous l’avions prévu et que nos avertissements n’ont pas été entendus. Ni nos propositions d’économies.

Nous avions demandé, lors de la première intervention de Maud Gatel, la fin des jetons de présence dans les conseils d’administration. Refusée. De même le non-remplacement d’un agent sur deux partant à la retraite. Ou le placement en délégation de service publique des activités les plus dysfonctionnelles de la Ville (piscines, propreté, etc.). Ecarté. De même la fin des gaspillages dépassant la compétence de la Ville : la santé publique ou les relations internationales, par exemple, sont des matières tellement importantes qu’il serait sage de les laisser aux administrations publiques compétentes. La Ville fonctionnerait mieux sans une pléthorique « Direction de la Santé Publique », qu’il faut laisser à l’AP-HP, et sans doute un « Adjoint en charge des Outre-Mer », un « Adjoint en charge de l’Europe, des relations internationales et de la francophonie. » sans parler de « Adjointe à l’alimentation durable » ne sont-ils pas indispensables, quelle que soit notre amitié pour l’Europe, l’outre-mer et le développement durable. 

Aujourd’hui la Maire de Paris est entourée de 35 adjoints. Nous proposons de réduire ce nombre. A Lyon ils sont 21 adjoints. Dans les grandes capitales européennes telles que Londres, Berlin et Rome, ils sont entre 10 et 12, eux-mêmes entourés d’une équipe restreinte.

Une équipe réduite n’est pas seulement une économie, elle facilite un travail municipal plus efficace, une meilleure allocation des responsabilités, l’identification des élus par les fonctionnaires de la Ville comme par les habitants. Voici une proposition concrète que nous soumettrons au prochain conseil de Paris afin que chacun prenne ses responsabilités. 

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