Protéger le cadre de vie des Parisiens devient de plus en plus une gageure.
Chang Hua Peng est conseiller MoDem du 13e arrondissement de Paris. Il revient dans cette tribune sur son action sur le sujet des antennes relais 5G
Dans la continuité de nos prises de position sur le projet de la Gare d'Austerlitz, les habitants du quartier Paris Rive Gauche m'ont alerté sur l'installation sans concertation et sans réponse de la députée du nord du 13e arrondissement d'une antenne relais 5G sur le toit du bâtiment.
Il est légitime que les riverains puissent en être informés, se renseigner et être écoutés. C'est d'autant plus nécessaire lorsque ces antennes relais suscitent des interrogations sur leur innocuité.Mais il fut d'abord particulièrement difficile d'accéder aux documents d'urbanisme pris par arrêté municipal, bien que la Loi imposer le libre accès de tous les citoyens à ces documents.
Ensuite, on ne peut que constater l’absence de toute attestation du propriétaire du bâtiment, ICF habitat La Sablière, permettant à l’opérateur de télécommunication d’intervenir alors même cela est justement prévu par le code de l’urbanisme.
Sur cette base, et soutenu par une pétition de près de 100 familles habitantes du secteur, j’ai saisi le conseil d’arrondissement d’un vœu visant revenir sur l’arrêté municipal et soumis au débat le 3 octobre dernier.
Nous notions notamment qu'aucune réunion publique n’a été fixée ni par le bailleur, ni par le maître d’œuvre, ni par les élus de la majorité alors que face à un sujet suscitant de telles tensions, le dialogue et la pédagogie sont indispensables.
Les vives réponses de la majorité municipale n'ont permis ni de tenir le débat dans la sérénité nécessaire, ni d'apporter aux habitants les réponses à leurs questions. Décidément, protéger le cadre de vie des Parisiens devient de plus en plus une gageure.